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On voit sur le globe beaucoup d’îles qui se ressemblent à peu près par leur contour ; telles sont celles de Marie-Galante et de Bornéo, de Sumatra et de Java, etc., etc. ; mais la Guadeloupe ne ressemble, sous ce rapport, qu’à elle-même. Extrêmement resserrée vers son milieu, elle offre là un isthme étroit qui joint les deux parties dont elle est formée, et c’est à l’une des extrémités de cet isthme que se trouve la rivière Salée, dont j’aurai occasion de parler ailleurs. La Grande-Terre, plus avancée au nord, se dirige, dans le sens de son plus grand diamètre, du nord-ouest au sud-est ; la plus grande longueur de la Guadeloupe proprement dite est à peu près dans la direction de l’axe de la terre. Celle-ci est un ellipsoïde ; celle-là ne peut se comparer à rien. Les bords de cette île sont très-variés. Ici, c’est un rivage légèrement incliné ; là, des récifs et des rochers stériles. Ici, on ne voit qu’un sable noir, brillant, fin, ferrugineux ; là, un sable blanchâtre ou jaunâtre mêlé de roches plus ou moins grosses.

Villes de la Guadeloupe.

La Guadeloupe n’a que deux villes, la Pointe-à-Pitre et la Basse-Terre.

La Pointe-à-Pitre est située dans la Grande-