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pyramidales, d’où jaillit une très-belle eau bonne à boire et dont on se sert pour les usages domestiques et pour la table.

En suivant la Grande-Rue, vers la rivière, on trouve à gauche, avant que d’arriver au pont, une petite place à l’entrée de laquelle, et sur la Grande-Rue, est encore une fontaine à quatre faces. À l’autre extrémité de cette place, se montre l’église paroissiale et préfectorale de Saint-François dont la façade, est assez belle ; près de cette église est un massif de beaux sabliers, dont l’épais feuillage ombrage un assez vaste terrain qui jadis était l’asile silencieux des morts. Derrière ce massif, et sur une éminence, se fait remarquer un petit clocher construit en 1820, et qui n’a rien de remarquable.

Le pont qui fait communiquer les deux parties de la ville est mal construit, l’architecture en est lourde. À peu de distance de ce pont, sur la paroisse du Mont-Carmel et toujours dans la Grande-Rue, on voit la place du Marché-Neuf, qui est fort belle. C’est un carré long dont le plan, parfaitement horizontal, est borné d’un côté par le mur de la geôle, de l’autre par des maisons particulières ; à l’une des extrémités par la Grande-Rue, à l’autre par le rivage. Ces deux extrémités sont fermées par une