Voyez, elle traverse le sentier.
Vous avez là une marraine de renom ! Et à quand la noce ?
On prépare tout en ce moment.
Je m’en vais parler à la duchesse. Adieu.
Pourquoi donc vous cachez-vous le visage de votre main, comme si vous n’étiez pas suffisamment masqué par la farine ?
Parce que cet homme me connaît. — Mais regarde.
Quoi donc ?
Où va le roi avec sa suite ?
S’il passe le pont, c’est pour aller au jardin de la duchesse.
Tu as raison, pardieu ! le roi et sa bru vont au jardin de la duchesse.
Sans doute qu’ils y passeront la nuit.
Vive Dieu ! je me réjouis de voir à mon aise, sous ce déguisement, l’épouse du prince. — Voici la duchesse, Martin.
Leridano l’accompagne.
Comment ! le roi entre chez moi sans permission ?
Oui, madame, et de plus il vient pour coucher cette nuit à la ferme.
Il faudra d’abord que j’y consente.
On ne peut guère refuser un pareil hôte.
Quels sont ces gens-là ?
Madame, c’est Martin et Pascal.
Eh quoi ! Martin, Pascal est devenu votre ami inséparable ?