Tu as raison, cacique ; ce sont leurs visages.
Et maintenant c’est le tien.
Regardez-moi.
Nous te voyons.
Quoi ! ce visage est le mien ?
Absolument le même.
Ainsi donc nous sommes maintenant deux caciques pour gouverner ce pays ! — Si ces hôtes n’étaient point venus, je vous jure bien que dès ce jour je cesserais d’adorer le Soleil.
En voilà cinq ou six qui s’avancent. Fuyez à travers ces rochers.
Descendez, descendez ; n’ayez pas peur.
Pourquoi vous enfuir, mes amis ?
Appelez-les. Faites-leur des signes.
Descendez, mes amis. Revenez. (Leur montrant des verroteries.) Prenez, prenez.
Les voilà qui descendent.
Ils ne sont pas trop sauvages.
Ils ont de l’intelligence.
Embrassez-moi, mon hôte. (Aux Espagnols.) Embrassez-les tous, et partagez-leur ce que vous apportez.
Ne me regarde pas avec étonnement : je suis un homme comme toi.
Traitez-les avec bienveillance, et faites-leur bon visage.
J’avais peur qu’ils n’outrageassent ma croix, et ils lui rendent hommage ! — Ô croix ! c’est aujourd’hui pour toi un beau jour. Tu commences d’achever la rédemption du genre humain, et le dé-