Vous aimez toujours à plaisanter.
L’aimes-tu ?
Je ne cache pas que j’ai pour lui quelque affection, mais pourtant…
Allons, veux-tu que je dise oui ?
Parlez donc pour moi.
Il paraît que j’ai la clef de ta bouche. — Mes amis, c’est arrangé. Venez avec moi, Alonzo ; nous chercherons mon compère sur la place.
Allons !
Et de la dot, mon fils, que lui en dirons-nous ? Je puis bien aller jusques à quatre mille maravédis.
Ne revenez pas là-dessus, seigneur. C’est me faire injure.
Va, va, mon ami, l’amour ne peut pas toujours durer ; et crois-moi, quand il n’y a pas de dot, l’on s’aperçoit bientôt qu’il manque quelque chose au bonheur.
Eh bien, Frondoso, es-tu content ?
Oh ! oui, je le suis, et à tel point que je ne sais comment je n’en perds pas la tête. Quelle joie est la mienne ! Mon cœur bondit dans ma poitrine, quand je songe que je vais enfin te posséder, Laurencia !
Scène IV.
Fuyez, seigneur, il n’y a point d’autre moyen de salut.
Des remparts aussi faibles ne devaient pas résister à un ennemi si puissant.
La prise de la ville leur coûte beaucoup de morts.