Je m’en fiche !
À merveille ! — Bran pour le procès !
Que faites-vous donc là ?
Qu’est-il donc arrivé, Quadrado ?
Ni plus ni moins que le juge d’information.
Dispersons-nous sur-le-champ.
Il vient accompagné d’un capitaine.
Qu’il soit accompagné, s’il veut, du diable. Vous savez maintenant comment il faut répondre.
Ils font des arrestations ; ils saisissent tout ce qu’ils rencontrent.
Il n’y a rien à craindre. — Mengo, qui a tué le commandeur ?
Qui ? Fontovéjune.
Scène VI.
Quel affreux événement !… quel triste sort !… Je serais capable de te faire payer de la vie une si déplorable nouvelle.
Je ne suis, seigneur, qu’un messager[1], et je n’ai pas voulu vous faire de la peine.
Qu’une populace furieuse se soit portée à un tel excès d’audace ! J’irai avec cinq cents hommes à Fontovéjune, et je détruirai cette ville, de telle sorte que son nom même ne restera pas dans la mémoire des hommes.
- ↑ Une vieille romance espagnole dit :
Mensajero soys, amigo,
Y no mereceis culpa, no.« Vous n’êtes que le messager, mon ami, et ce n’est pas vous qu’il faut punir »