Page:Lope de Vega - Théâtre traduction Damas-Hinard tome 2.djvu/54

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Bernardo, à Tristan.

Dites, seigneur laquais, n’êtes-vous pas Espagnol, vous aussi ?

Tristan.

Et vous, mes petits seigneurs, n’êtes-vous pas des petits perroquets ?

Fabio.

Noi altri, nous sommes des gentiluomo qui sont vénous de Venezia. Dité, di grazia, como s’appelle en espagnuolo ?…

Tristan.

Taisez-vous, perroquet.

Fabio.

Vous êtes bien mésant, sur ma parola.

Tristan.

Je n’entends rien à votre parola.

Lucindo.

J’aurai l’avantage de causer avec vous.

Dinarda.

Je suis à vos ordres.

Lucindo.

J’irai vous chercher.

Fabio, à Tristan.

Addio, signor Lacayo.

Tristan.

Je suis cavalier, vous dis-je, et je vous le prouverai avec quatre coups de pied dans le derrière.

Dinarda.

Holà ! pages ?

Bernardo.

Seigneur ?

Fabio.

Seigneur ?

Dinarda.

Allons au palais.

Fabio, bas, à Bernardo.

Eh bien ! crois-tu toujours qu’il soit une femme ?

Bernardo.

Je m’en assurerai, quoique l’on se coupe souvent à essayer un couteau avec le doigt.

Dinarda, Bernardo et Fabio sortent.
Lucindo.

Nous, allons trouver Phénice.

Lucindo et Tristan sortent.