Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/286

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Aisne ; arr. de Saint-Quentin, cant. de Catelet. — L’instruction primaire, dans le canton du Catelet, est faible.

Aisne ; arr. de Saint-Quentin, cant. de Moy. — L’enseignement primaire, dans le canton de Moy, est généralement faible.

Aisne ; arr. de Saint-Quentin, cant. de Ribemont. — L’instruction primaire, dans le canton de Ribemont, est très-faible. Il y a très-peu d’écoles bien tenues, très-peu de maîtres capables.

Basses-Alpes ; arr. de Forcalquier, de Digne et de Sisteron. — Quant aux communes où les écoles restent ouvertes toute l’année, l’enseignement y est moins arriéré, mais il s’en faut bien qu’il y soit encore généralement dans un état satisfaisant. La plupart des hommes auxquels la direction de ces écoles est confiée, manquent d’instruction, de méthode, de zèle ; ce sont des routiniers, des instituteurs-machines qui ne voient que la faible rétribution qu’ils doivent toucher à la fin du mois.

Aube ; arr. d’Arcis-sur-Aube, cant. de Ramerupt. — Élevés par des instituteurs qui n’en savaient guère plus qu’eux, les pères sont peu jaloux de l’instruction de leurs enfants, parce qu’ils n’en ont jamais senti eux-mêmes les avantages.

Aube ; arr. d’Arcis-sur-Aube, cant. d’Arcis-sur-Aube. — La première cause de cette espèce de dégradation vient de l’ignorance des instituteurs, laquelle est une conséquence forcée de leurs habitudes.

Aube ; arr. d’Arcis-sur-Aube, cant. d’Arcis-sur-Aube. — Un instituteur n’étudie jamais, du moins c’est fort rare ; s’il écrit, s’il calcule, c’est parce qu’il est à l’école ; s’il arpente, c’est pour gagner de l’argent ; la science en elle-même n’est rien pour lui ; il n’a d’autre pensée, d’autre désir, que d’agrandir ses propriétés, s’il en a, ou d’en acquérir, s’il n’en a pas.

Aube ; arr. de Bar-sur-Aube, cant. de Vandeuvres. — Quoique limitrophe du canton de Bar-sur-Aube, et faisant partie du même arrondissement, quoique recevant les mêmes soins du comité, le canton de Vandeuvres est loin derrière son voisin. Les instituteurs y sont généralement plus faibles et les écoles moins bien tenues. La lecture et l’écriture s’y enseignent à peu près bien ; encore, chez quelques-uns, cet enseignement laisse-t-il beaucoup à désirer.

Aube ; arr. de Nogent-sur-Seine, cant. de Romilly. — Le canton de Romilly est bien mal partagé sous le rapport des écoles et des instituteurs. Il est difficile de trouver des instituteurs plus ignorants ou moins occupés de leurs fonctions.

Aube ; arr. de Nogent-sur-Seine, cant. de Romilly. — Les communes du canton de Romilly sont généralement peu aisées ; cependant, le traitement des instituteurs est fréquemment au-dessus du minimum légal. On peut remarquer aussi que les écoles sont peu fré-