Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/346

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Haut-Rhin ; arr. de Calmar, cant. de Ribeauvillé. — Les hommes de tous les cultes et de toutes les opinions, s’accordent presque unanimement à faire l’éloge des sœurs. Celles qui dirigent des écoles, dans le Haut-Rhin, appartiennent aux instituts de Nancy, de Portieux et de Ribeauvillé. Les sœurs de Nancy ont la supériorité pour l’enseignement du français ; mais, à considérer l’ensemble des études, la congrégation de Ribeauvillé mérite la préférence.

Cantal ; arr. de Murat, cant. de Murat et d’Allanche. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans chacune des communes ci-dessus, une ou plusieurs institutrices, consacrées à la religion sous le nom de sœurs, qui tiennent des écoles de filles, et admettent généralement les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que de pareilles institutrices, qui reçoivent indistinctement les garçons et les filles.

Cantal ; arr. de Saint-Flour ; cant. de Chaudes-Aigues et de Pierrefort. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans les dix-sept communes ci-dessus, des institutrices qui tiennent des écoles de filles et admettent les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que des institutrices qui reçoivent indistinctement des garçons et des filles.

Cantal ; arr. de Saint-Flour, cant. de Massiac, de Saint-Flour, (nord-sud), et de Ruines. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans les onze communes ci-dessus, des institutrices consacrées à la religion sous le nom de sœurs, qui tiennent des écoles de filles et admettent les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que de semblables institutrices, qui reçoivent indistinctement les garçons et les filles de l’âge de cinq à quinze ans.

Haute-Loire ; arr. d’Issengeaux, cant. de Monistral. — Tous les villages ont leur béate ; les ennemis de l’émancipation intellectuelle, les prêtres, y exercent une bien funeste influence ; l’enseignement y est dans un état déplorable.

Haute-Loire ; arr. et cant. de Brioude. — Dans les communes qui n’ont pas d’instituteur, et c’est le plus grand nombre, il y a une, deux, jusqu’à trois ou quatre sœurs, selon le nombre de villages et leur population.

Haute-Loire ; arr. et cant. de Le Puy. — Presque partout, j’ai trouvé l’enseignement populaire confié à une fille dévote que, dans chaque village, on nomme la béate, et qui donne de si détestables principes