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Page:Loranger - Les atmosphères.djvu/16

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Le passeur exténué sentait le vent sur son front, tout le vent lourdement appuyé à son front et qui tonnait dans ses oreilles, comme s’il avait eu sur les côtés de la tête les grandes ailes d’une coiffe de toile.

Quand le choc de la rive eut enfin immobilisé l’embarcation, le passeur, les bras ballants, s’affaissa, épuisé.

Des volutes immenses de vent roulaient partout, serrées comme une charge ; des volutes immenses, une charge de volutes pesantes.

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