Page:Loranger - Les atmosphères.djvu/32

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JE REGARDE DEHORS PAR LA FENÊTRE.

J’appuie des deux mains et du front sur la vitre.

Ainsi, je touche le paysage,

Je touche ce que je vois,

Ce que je vois donne l’équilibre

À tout mon être qui s’y appuie.

Je suis énorme contre ce dehors

Opposé à la poussée de tout mon corps ;

Ma main, elle seule, cache trois maisons.

Je suis énorme,

Énorme…

Monstrueusement énorme,

Tout mon être appuyé au dehors solidarisé.

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