Quand on examine les conditions vers lesquelles doit tendre l’aéropropulseur à très grande vitesse, toutes les considérations conduisent à l’idée de l’emploi de la réaction directe, autrement dit d’une force de propulsion produite par la réaction directe de l’écoulement d’un fluide sous pression.
On y arrive par la considération du groupe moteur-hélice qui, pour fournir des flux de plus en plus violents, doit tourner à des vitesses folles et absorber en frottements dans l’air une proportion d’énergie de plus en plus grande.
On y arrive par la considération de l’augmentation de puissance motrice pour obtenir des vitesses croissantes : la loi de cette augmentation est loin d’être linéaire et le diagramme des puissances motrices nécessaires à l’obtention de l’unité d’effort de traction en fonction de vitesses