spéciaux. Il semble que ce soit là l’atterrissage idéal : se poser sur le sol, sans vitesse. Pratiquement ce n’est ni possible, ni souhaitable.
Les principaux moyens qui viennent à l’esprit pour obtenir cette manœuvre et qui ont été proposés sous bien des formes, sont :
- Les hélicoptères ;
- Les ailes battantes ;
- Les surfaces variables.
Tous ces dispositifs ont un défaut commun : à l’échelle humaine, ce sont des géants et ils ne peuvent être construits qu’à l’aide d’artifices qui les rendent fragiles et dangereux.
L’hélicoptère est le prototype du géant. Il a été réalisé depuis le très petit modèle jusqu’à l’échelle voulue pour enlever un homme. Il est intéressant de noter les difficultés croissantes qui surgissent au fur et à mesure que l’échelle augmente. C’est, d’abord, le jouet à élastique, réalisé avec une facilité enfantine ; c’est, ensuite, le petit modèle plus sérieux, comme celui de Ponton d’Amécourt. Ce sont, enfin, les divers hélicoptères qui se sont enlevés avec des passagers : voyez les pales des hélices, les difficultés de construction, les tendeurs. Voyez les déformations qui se produisent après un court fonctionnement, et concluez.
On peut faire les mêmes constatations pour les ailes battantes et les surfaces variables.
Mais supposons, par impossible, que la construction de ces appareils soit facile, pratique ; eh bien ! malgré cela, ils devraient être rejetés. Ne pas casser est quelque chose, mais il faut encore être stable. Si l’on convient que le facteur essentiel de la stabilité est la vitesse, il est bien illogique d’atterrir sans vitesse. Il ne faut pas oublier que c’est aux abords du sol que les traîtrises de l’air sont les plus fréquentes et que ses effets sont les plus