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Page:Lorrain, Jean - Sonyeuse, 1891.djvu/288

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riée, Marseillaise et un ensemble de circonstances… presque honnête, tu as dit le mot.

Le garçon venait d’apporter l’addition.

« Ajourez deux cigares, faisait Moritz en allongeant un billet bleu hors de son portefeuille et quand il eut choisi dans les boites de londrès et qu’il m’eut offert le plus léger et le plus sec « Mme Arnheim concluait-il avec un geste d’insouciante résignation, aujourd’hui, c’est une Pelure, elle n’entre plus dans la combinaison. »

— Pelure, combinaison, tu parles argot, maintenant.

— Pauvre chéri… tu ne sais pas naturellement… enfin comme j’ai des bontés pour toi, je vais tenter de t’expliquer. Pelure, oui, Pelure, c’est un nom qu’a mis jadis en vogue une chronique de Bachaumont dans le sport. Le mot a cours à présent ; dans Paris, où l’on se comprend à demi-mot, cela vous classe à jamais un homme ou une femme : Pelure, on sourit et le tour est joué.

— Ça ne me dit pas ce qu’on entend par pelure. Moi, je trouve que… »

— Ta ta ta, tu trouveras après, respect au pro-