du jour. Quelle allait être, après l’entretien de cette nuit, notre première rencontre, notre première entrevue ? Tout agité que j’étais, vaincu par la fatigue de mon autre nuit passée en chemin de fer, vers les quatre heures du matin, je m’endormis. Quand je me réveillai à huit heures, l’estomac torturé par la faim (dans ma préoccupation de l’état de Claudius et des étranges récits de Lady Viane, j’avais tout à fait oublié de dîner la veille), le valet de chambre m’apporta sur un plateau un billet de la comtesse Ethereld.
J’avais reconnu à première vue le sale salax, audax et le dauphin de la devise.
« Une amie me réclame à Vienne. Je vous sais auprès de Claudius, je pars tranquille, oubliez.
« L’étrange créature…, puis m’adressant à Pierre. Elle est vraiment partie ?
— Qui, elle ?
— Pardon, Mme la comtesse.