Page:Loti - La Chanson des vieux époux, 1899.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des coques, qu’il disposait avec un goût nippon ; elle, très intéressée, suivait des yeux dans un casson de miroir : « Un peu plus haut, Toto-San !… Un peu plus à droite, un peu plus à gauche… » À la fin, quand il avait piqué là-dedans deux longues épingles en corne, qui achevaient de donner du genre à la coiffure, Kaka-San prenait encore une certaine mine de grand’mère comme il faut, une certaine silhouette apprêtée de bonne femme à potiche.

Ils faisaient aussi leurs ablutions consciencieusement : on est si propre au Japon !

Et, quand ils avaient accompli une fois de plus ce lavage, perpétuellement recommencé depuis tant d’années,