Page:Loti - La Mort de notre chère France en Orient, 1920.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gouvernement turc démentant les calomnies lancées dans la presse, qui a été interdit par la censure (vous devinez sûrement laquelle).

» Ce document vous édifiera sur l’hypocrisie d’une nation faisant couver ici un feu qui brûlera tous les intérêts de la chère France qui pour nous autres vrais Turcs a toujours été la patrie de notre cœur ! Voilà une preuve irréfutable qui vous est un puissant atout dans la lutte que vous menez en notre faveur.

» Tout humblement votre respectueux serviteur,

» ALAEDDINE HAIDAZ
» Secrétaire de rédaction à l’Entente. »


Je regrette de ne pouvoir insérer ici en fac-similé le communiqué officiel interdit par la censure interalliée, tel que me l’envoie le journal turc l’Entente, avec l’estampille et la note d’interdiction écrite d’une main rageuse Par quelqu’un du bureau de la terrible censure. Mais voici tout au moins la copie textuelle de ces deux petits documents.

D’abord le fragment interdit du journal ; il est barré de plusieurs raies bleues :