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Page:Loti - Les Désenchantées, 1908.djvu/437

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parce que mon influence est suspecte à Hamdi, on me tiendra à lécart, je ne la verrai plus… Je ne croyais pas, André, que lon pouvait tant souffrir ; si vous étiez quelquun qui prie, je vous dirais priez pour moi ; je me borne à vous dire ayez pitié, une grande pitié de vos humbles amies, des deux qui restent. ZEYNEB."

"Oh ! ne croyez pas quelle vous oublie ; le 27 Ramazan, notre jour des morts, elle a voulu que nous allions ensemble à la tombe de votre Nedjibé, lui porter des fleurs… et nos prières, ce qui nous reste de notre foi perdue… Si vous navez pas reçu de lettres depuis plusieurs jours, c’est quelle était souffrante et torturée ; mais je sais quelle a lintention de vous écrire longuement ce soir, avant de sendormir ; en me quittant, elle me la dit. Z…."