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LE ROMAN D’UN ENFANT

causes ; mais je ne me rappelle pas en avoir souffert. Tandis que cette scène !… Non, ma conscience ne m’a jamais fait accomplir rien d’aussi méritoire.

Mais je suis convaincu, par exemple, qu’il ne faut pas chercher autre part l’origine de cette aversion pour les parapluies qui m’a suivi dans l’âge mûr. Et j’attribue aux foulards, aux calfeutrages, aux précautions excessives dont on m’entourait jadis, le besoin qui me prit, plus tard, quand vint la période des réactions extrêmes, de noircir ma poitrine au soleil et de l’exposer à tous les vents du ciel.