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IV


Je voudrais essayer de dire maintenant l’impression que la mer m’a causée, lors de notre première entrevue, — qui fut un bref et lugubre tête-à-tête.

Par exception, celle-ci est une impression crépusculaire ; on y voyait à peine, et cependant l’image apparue fut si intense qu’elle se grava d’un seul coup pour jamais. Et j’éprouve encore un frisson rétrospectif, dès que je concentre mon esprit sur ce souvenir.

J’étais arrivé le soir, avec mes parents, dans un village de la côte saintongeaise, dans une maison de pêcheurs louée pour la saison des bains. Je savais que nous étions venus là pour une chose qui s’appelait la mer, mais je ne l’avais pas encore vue