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CXIX
À toi la déesse maîtresse des désirs m’a donné, à
toi, Théokléis,
Le mollement chaussé Erôs m’a étendu nu
Étranger à l’étranger, m’ayant vaincu par d’imbrisables
liens.
Je désire que m’arrive l’immuable amitié.
Mais toi tu méprises celui qui t’aime ; et [rien] ne te
charme,
Ni le temps, ni l’union d’une commune chasteté.
Sois propice, maître, sois propice, car le Daïmôn t’a
fait dieu.
En toi est de ma vie l’issue et la mort.