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CXX
Buveurs de vin, recevez hors de la mer celui qui
ensemble la mer
Et les pirates ayant fui, sur la terre est perdu.
À peine, en effet, hors de la nef avais-je un pied sur
terre.
Que me chasse et m’entraîne le violent Erôs
Là où j’avais vu l’enfant aller et venir.
Spontanément et malgré moi j’y porte les pas
en hâte
Et je suis ivre, non pas de vin dans l’âme, mais par
le feu rempli.
Mais pour un ami, étrangers, venez à son secours,
Venez au secours, ô étrangers, et par Erôs
hospitalier
Recevez celui qui se meurt et qui supplie pour
l’amitié.