Oui, ô Tryphaina, et pourtant elle a tant reçu de moi ! Hier, elle m’a demandé mille drachmes ; je n’ai pas pu les lui donner facilement, mon père est avare ! Alors elle a reçu Moschion et m’a fermé sa porte. Moi aussi j’ai voulu la blesser et je t’ai fait prendre.
Par l’Aphrodité je ne serais pas venue si l’on m’avait dit que tu me prenais pour faire de la peine à une autre, et surtout à ce cercueil de Philêmation. Mais je m’en vais : déjà trois fois le coq a chanté.
Pas si vite, Tryphaina. Si c’est vrai, ce que tu dis de Philêmation, la perruque et la teinture et les taches, je ne pourrai plus la regarder…
Demande à ta mère, si elle s’est jamais baignée avec elle. Quant à son âge, ton grand-père te l’apprendra, s’il est encore en vie.
Puisqu’elle est ainsi, enlevons tout de suite ce rempart, enlaçons-nous et baisons-nous et accouplons-nous tout à fait. Je salue bien Philêmation !