Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 1.djvu/255

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un homard. Tu n’as pas vu ses dents ? Quelles grâces, ô Dioscores ! surtout quand il chante et fait le jeune homme. Un âne jouant de la lyre, comme on dit. Ah ! jouis avec lui, tu en es digne, et qu’il vous naisse un enfant qui ressemble à son père. Quant à moi, je trouverai bien quelque Delphis ou quelque Kymbalion de ma condition, ou votre voisine la joueuse de flûte, ou n’importe qui. Des tapis et des colliers et des cadeaux de deux cents drachmes, nous n’en avons pas tous.

myrtalè, ironique.

Ô bienheureuse celle-là, qui t’aura pour amant, Dôriôn ; car tu lui porteras des oignons de Kypre, et du fromage, quand tu reviendras de Gythion !