Homère d’abord entre tous les poètes, et toujours la mémoire d’Homère.
L’œuvre anonyme et pseudonyme de Pierre Corneille doit être considérable ; mais je n’en dirai rien que je ne sache ; aussi laisserai-je trouver à d’autres ce qui reste encore pour moi-même à l’état d’opinion sans preuves. Outre ses œuvres signées, Corneille a écrit tout au moins :
1° Le récit de Francion, c’est-à-dire presque tout le roman de 1622.
2° La dédicace Aux Grands et l’Avertissement du même livre, ajoutés par la suite, puis supprimés et morcelés dans certaines éditions parisiennes mais rétablis en 1635 dans l’édition définitive de Rouen, qui n’a pas encore été signalée.
3° Quelques sonnets et stances satiriques. Entre autres, le sonnet copié par Conrart :
Enfin, vous m’offensez de faire ainsi la sotte
Et la plus fameuse des mazarinades : celle qui faillit faire pendre un homme. Elle était bien antérieure à 1649 et ce n’est pas de Mazarin qu’il est question. N’a-t-on jamais lu la Custode ? Était-ce donc si difficile de la comparer au premier acte de Pompée ? de rétablir ses altérations ou coquilles ? de rétablir même le titre que le sujet impose dès le début ? et d’entendre dire le premier vers et, crier ceux-ci :