S’il peut rompre le nœud de deux âmes unies
Et ses décisions veulent être bénies
Quelles qu’elles soient, ombre ou soleil, joie ou
[deuil.
On posera le lit funèbre sur les dalles,
Et je… soutenez-moi, c’est elle, en vérité !
Ô des torches de pin funéraire clarté !
Voiles blancs ! palmes ! bandelettes !
Quelles mains poux la noce ont aujourd’hui fêté
Ton front de noires violettes ?
Sphione sur le lit quel époux bienheureux
Dénouera l’étroite ceinture ?
De quels dieux, grâce à lui, dans ton sein dou-
[loureux
Va fleurir la race future ?
Ô Sphione ! ô ma sœur ! c’est moi qui sur les yeux
Ai répandu les fleurs funèbres
Qui dans le sombre vol ordonné par les dieux
Te protégeront des ténèbres
C’est moi qui doucement ai placé dans ta main
Pour Kharon la dernière obole.