Des mouches de la mort et des vers du tombeau.
Sphione… mais tu dors ? peut-être au bord de l’eau
Tu laissas ta tunique grise
Et le dieu de la source ou quelque satyreau
D’un philtre subtil t’a surprise.
Maintenant, sous les fleurs qui protègent tes yeux
Tu dormiras beaucoup d’années.
Quel est le vert séjour réservé par les dieux
À tes paresses fortunées ?
La plaine souterraine et le lac de l’oubli.
Pourquoi les bras ont-ils pâli ?
Pourquoi les mains si transparentes,
La lèvre qui garde le pli
D’autres lèvres sur elle errantes,
La gorge calme sous le lin
Que nul souffle lent ne soulève.
Les yeux clos, le front sibyllin
D’où prit son vol le dernier rêve…
Sphione, je te vois : c’est bien. Dans un instant
Je ne te verrai plus. Le Destin est content