tion d’aujourd’hui, que décidèrent aux fêtes des Skires les femmes mes amies.
Il n’y en a aucune de celles qu’il faudrait. Pourtant l’aurore est proche. L’assemblée va se constituer et il faut prendre nos sièges. Sphyromakhos disait, si vous vous en souvenez : « Il faut qu’elles se cachent pour s’asseoir.
Mais qu’est-ce qu’il y a ! N’ont-elles pas pu avoir les barbes qu’on avait décidé de porter ? Ou leur a-t-il été difficile, de voler les vêtements de leurs maris ?
Je vois une lumière qui s’approche. Je vais m’écarter un peu. Si c’était un homme…
Il est temps de marcher. Comme nous sortions, le héraut cocoriquait pour la seconde fois.
Moi, j’ai veillé toute la nuit en vous attendant. Mais voyons, appelons cette voisine en grattant à sa porte (doucement), car il faut se cacher du mari.
J’ai entendu ton doigt gratter comme je laçais mes chaussures ; car je ne dormais pas. Ah ! ma chère, mon mari, le salaminien que j’ai épousé,