Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 9.djvu/222

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Verschämt senkt sie das Köpfchen
Wieder hinab zu den Wellen
.


Ses cheveux noirs, frisés, couleur sale, bouffent n’importe comment sur son front brillant, et autour d’elle un rayon de soleil incendie l’eau courante et la plaque de jaune enflammé.

« Le Matin ». Mi-japonisme, mi XVIIIe siècle ; une jeune femme, la même que Fleur d’Eau (à M. Bihourd), la même que notre Nuit, est vue de trois quarts, avec les mêmes cheveux noirs sales, plantés à la japonaise, et la même poitrine pauvre et blanche, aperçue, entre les plis d’une étoffe quelconque.

Avec cela, toujours de Besnard, une femme nue, étonnante, vue accroupie, tout près d’un poêle ou d’un feu ardent qu’on ne voit pas. L’atmosphère et les reflets sur la peau sont étonnants.

Puis, — encore et encore de B., un monsieur et une dame entrant au bal. La dame arrange son corsage décolleté.

Id. — Le portrait de Mlle Droz, pas mal, le portrait d’une dame qui ressemble à Mme Bourdon[1], très bien, le portrait d’un monsieur Del Rios bizarre, et deux portraits de femme, un violet et un jaune hideux.

Avec Besnard, des choses superbes de Lher-

  1. C’est Mme Maciet.