Épernay, sauf papa. Série de visites. Après trois heures de wagon, trois heures de visites, et, entre les deux, une semonce paternelle ! Jolie journée !
Première visite : à M. W.
« Eh bien, me dit-il dès qu’il me voit, c’est pour que je te félicite que tu viens me voir ?
— Comment, Monsieur ?
— Mais oui ! Je viens de voir dans le journal : « Pierre Louis, mention très bien. »
(Ah ! j’aime mieux cela ! Et je me disais en moi-même : « Ce Monsieur W… est vraiment un homme charmant. » Cependant je me récrie :)
« Bien seulement, Monsieur.
— Non, non, non, tu es trop modeste. J’ai vu très bien. »
Ah !
Mme François vient interrompre cette conversation vraiment bien agréable.
Fichue, Mme François ! Déjà presque vieille femme.
Et son mari ! Il a été d’un gaga aujourd’hui ! Il est possible qu’il soit toujours comme cela, après tout, mais c’était la première fois que je le voyais autant.
Et les visites continuent. Mme C. :
« Tiens ! c’est toi, mon Pierre ! On peut encore t’embrasser, n’est-ce pas ? »
Et elle me lave les deux joues.
Et ma tante !