les yeux de celui qui se refuse. Elle t’offre cette branche de myrte parce que c’est l’arbre que tu préfères. »
Une autre :
« Sur ton autel, ô Paphia, Callistion dépose soixante drachmes d’argent, le superflu de quatre mines
qu’elle a reçues de Cléoménès. Donne-lui un amant plus généreux encore, si l’offrande te semble belle. »
Il ne restait plus devant l’idole qu’une enfant toute rougissante qui s’était mise la dernière. Elle ne tenait à la main qu’une petite couronne de crocos, et le prêtre la méprisait pour une aussi mince offrande.
Elle dit :
« Je ne suis pas assez riche pour te donner des pièces d’argent, ô brillante olympienne. D’ailleurs, que pourrais-je te donner que tu ne possèdes pas encore ? Voici des fleurs jaunes et vertes, tressées en couronne pour tes pieds. Et maintenant… »