devine mieux que toi ce que tu désires. Je t’ai parlé de mon autre pucelage ? Eh bien, cherche-le ! Mets la main entre mes cuisses. Le sens-tu ?
— Je ne sais ce que je sens. Je perds la tête. »
Prima se dégagea de la main qui la touchait, et, s’allongeant auprès du roi, elle dit plus bas :
« Tu sens mes poils.
— Mais tu es rasée.
— Pas là. Regarde mon aisselle encore. Cette mèche noire me va presque au bout du sein. Que penses-tu que je me rase ? le con et la motte ? Je me rase même le ventre, jusqu’au nombril ; mais au-dessous du con, je ne me rase rien.
— Tu es une diablesse.
— Oui. J’ai autant de poils par derrière que la plupart des filles en ont par devant, et depuis que je me rase la vulve, on dirait qu’elle a changé de place. Mes sœurs aiment cela. Pour elles j’ai une bouche où elles ont un con, et j’ai le con entre les deux fesses. Ne sais-tu pas que je suis leur sultane et que je vis dans un harem où je n’ai qu’un mot à dire pour jeter le mouchoir ?
— Auxquelles ?
— À toutes. À celle qui me plaît, selon ma fantaisie. Tu voudrais savoir celles que je préfère ? Je te le dirai plus tard. Toutes, jusqu’à la plus petite qui a sept ans sont heureuses de me mettre leur langue dans la bouche du ventre ou dans le con du cul. Il n’est rien qu’elles ne feraient pour en arriver là et c’est mon plaisir que de les tenter.
— Tu ne réussis que trop bien à tenter ceux qui t’aiment.
— De mes trois plus jeunes sœurs, je ne suis pas amou-