— J’en suis sûre comme si je t’avais vue. Ne dis pas non.
— Je me suis branlée pour toi… Et je ne me suis pas assez branlée. J’aurais dû le faire toute la nuit, j’aurais moins envie de t’embrasser.
— Fais-moi des reproches.
— Tu es trop belle.
— Et puis ?
— Tu me fais trop bander en ce moment.
— Et puis ?
— Et puis, pendant qu’on te faisait tout çà, tu t’es retenue, mon adorée ! tu n’as voulu jouir que dans mes bras ! et c’est toi qui m’aimes trop ! à peine t’ai-je touchée, tu as crié : Je décharge !
— Je te le crierai encore avant la fin de la nuit, ma Quarta !
— Pas avant moi ! Je t’adore ! Je t’adore ! Laisse-moi jouir.
— Devine d’abord ce que j’ai apporté là, sous mon peignoir, sur la chaise.
— Tu m’as apporté ton ventre, sous mes poils, sur le lit.
— Mais là, sous mon peignoir ? le godmiché de Chloris.
— Ah ! je le veux ! et que tu me le mettes ! Dépêche-toi. Je ne me touche pas. »
Jamais Quarta n’avait reçu ce godmiché que de Chloris elle-même ou en sa présence, et, chaque fois, à côté de sa virginité. Aussi, ni elle ni Prima ne pensèrent-elles d’abord qu’étant seules cette nuit-là elles pouvaient… Quarta soudain en eut l’idée. Elle se retourna sur le dos, ouvrit les jambes et dit d’une voix précipitée :
— Dépucelle-moi par devant !
— Quelle folie !