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CHAPITRE II



OÙ M. LEBIRBE ENTRE EN SCÈNE ET OÙ PHILIS POUSSE
UN PETIT CRI



L’une avecques ses beaux yeux vers, Sourit, se hausse et me regarde.

Saint-Amant.


Giguelillot suivait d’un œil fin la charge des quarante gardes vers le petit bois d’oliviers, lorsqu’un vieillard svelte et poli se découvrit à l’ancienne mode devant la toque et le pourpoint bleu.

— Seigneur, demanda-t-il, vous êtes page du Roi ?

— Monsieur, j’ai cet insigne honneur.

— Fort bien. Je suis M. Lebirbe, président de la Ligue contre la licence des intérieurs, reconnue d’utilité publique par une ordonnance royale en date du 1er  juillet 1899. J’habite une maison voisine qu’on appelle volontiers le château du village, moins à cause de son importance que par comparaison avec l’humilité des édicules environnants.