Page:Louÿs - Les aventures du roi Pausole, 1901.djvu/349

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trouvait dans la biographie de Salomon que des exemples encore plus scandaleux des turpitudes où peut sombrer le dévergondage royal.

Diane à la Houppe regardait la foule en soulevant le rideau de son palanquin.

Giguelillot, à rebours sur sa selle, tenait par les mains deux jeunes filles dont chacune tirait en avant une farandole mouvementée de sœurs, d’amies ou d’inconnues. Ce qu’il leur disait devait être d’un intérêt particulier, car, sitôt qu’il avait prononcé le moindre mot, on le répétait d’un bout à l’autre de la file avec d’assourdissants éclats, et le cortège avançait toujours, traînant derrière son étambot, où Giguelillot, était sirène, un double sillage de rires.