Page:Louis - Recherches sur les effets de la saignée, 1835.djvu/41

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éloignée du début ; et qui éprouvent un soulagement immédiat beaucoup moins marqué, des émissions sanguines.

Jusqu’ici donc les résultats qui découlent naturellement de l’étude des faits qui nous occupent, s’accordent parfaitement avec ceux qui ont été consignés dans le chapitre précédent.

Qu’ai-je besoin de rappeler qu’un excellent moyen de juguler les maladies, c’est de les confondre, ou bien de ne pas distinguer les époques de l’affection à laquelle on oppose tel ou tel moyen thérapeutique ; comme je l’ai fait remarquer dans le chapitre précédent ?

Étudions maintenant chaque symptôme en particulier, dans sa marche et dans sa durée ; et voyons si l’accord dont il s’agit s’étendra jusque dans les détails.

La douleur ne fut jugulée par les émissions sanguines, dans aucun cas ; elle ne fut même que très peu modifiée par la saignée générale, vingt-quatre heures après laquelle on la trouvait seulement un peu moins vive que la veille, chez la majorité des malades. Elle existait encore, au sixième jour de l’affection, chez un sujet qui fut saigné dès le deuxième ; perdit, en quarante-huit heures, cinquante onces de sang par la lancette, en deux fois, et cinq à six onces, au quatrième