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Page:Louis Bethléem - La littérature ennemie de la famille, Librairie Bloud & Gay, 1923.djvu/116

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teurs ou dissolvants ; en congédiant nettement les colporteurs, marchands ambulants et placiers divers, qui joignent à la vente d’objets utiles et d’articles inoffensifs, la propagande des productions malfaisantes.

Assainir les lieux publics, en invitant ceux qui en ont la garde ou la propriété, à les garantir contre l’invasion des papiers suspects ou des images démoralisantes.

Assainir la rue, la rue qui est aux honnêtes gens et aux enfants, avant d’appartenir aux autres, malgré tous les préjugés contraires et malgré les prétendues hypothèques morales dont les autres s’obstinent à la grever. La rue est à nous, c’est à eux d’en sortir ou de se ranger. Assainir la rue, en la débarrassant, à tout prix et par tous les moyens, de ce qui, aux étalages, aux vitrines ou sur les murs, est véritablement choquant pour les adultes, et pour les enfants un appât pour ses curiosités dangereuses, voire même une excitation permanente au désordre.

Assainir enfin l’atmosphère ambiante, la mentalité publique. Elle est hostile aux familles, aux familles nombreuses surtout. Les hommes d’Église, les moines, les dévots sont décriés, bafoués, exposés aux quolibets, aux sarcasmes, parfois aux injures. Mais n’en parlons pas : ça ne casse rien ou guère… Cependant… Mais ce n’est pas le lieu d’en parler. Ce qu’il importe