Livre:Louis Bethléem - La littérature ennemie de la famille, Librairie Bloud & Gay, 1923.djvu
Titre | La Littérature ennemie de la famille |
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Sous-titre | Les faits. — Les droits. — Les devoirs. |
Auteur | Louis Bethléem |
Maison d’édition | Librairie Bloud & Gay |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1923 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Pages
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TABLE DES MATIÈRES
PREMIÈRE PARTIE
quelle est la littérature ennemie de la famille
I. — Les romans et les pièces de théâtre.
1. — Les romans et les pièces de théâtre qui représentent la littérature ennemie ont proclamé la souveraineté de l’amour. L’amour soumet donc à ses lois brutales tous les éléments qui composent la famille, notamment la femme qui est ainsi ravalée à la qualité de poupée, de révoltée, de courtisane, etc.
2. — Deux œuvres types de la littérature ennemie de la famille : l’œuvre romanesque de Victor Margueritte ; l’œuvre
dramatique de Georges de Porto-Riche, de l’Académie française
3. — Ces œuvres dévastatrices se répandent de plus en plus dans tous les milieux, et y portent leurs fruits. Elles dissolvent et ruinent la famille : car elles y introduisent les désordres dûs à l’amour souverain ; elles favorisent la stérilité volontaire, l’union libre et l’adultère ; elles corrompent les jeunes gens et les jeunes filles ; elles discréditent la femme reine du foyer au profit de la femme de mauvaise vie.
II. — Les Quotidiens.
Un mot sur les suppléments de L’Illustration. — La plupart des quotidiens : 1° glorifient et recommandent les romans et les pièces de théâtre nuisibles à la famille ; 2° mettent leur puissance énorme au service de la propagande des faits-divers criminels et passionnels, dont la lecture va à ruiner les vertus familiales.
III. — Les illustrés pornographiques.
Par leur diffusion considérable, par la faveur qu’elles rencontrent, ces publications honteuses font un mal dont il est impossible de juger la gravité.
IV. — Les illustrés pour enfants.
Ces illustrés très répandus, constituent une entreprise de contre-éducation qui, accaparée par une maison trop connue, devient un danger national.
DEUXIÈME PARTIE
quels sont les droits de les famille en présence de la littérature ennemie
I. — L’indifférence et l’inertie des chefs de famille.
Ils sont chloroformés par la critique régnante, mais surtout ils se tiennent dans l’ignorance de leurs droits.
II. — Les droits des familles.
1. Ils sont absolus contre la pornographie. — 2. Ils prévalent sur les droits de l’art et la liberté d’écrire. — 3. En tout cas, le doute ne subsiste pas, quand il s’agit des droits de l’enfant. — 4. Une douloureuse antinomie.
TROISIÈME PARTIE
quels sont nos moyens de défense contre la littérature ennemie
I. — Il faut agir.
Les tenants de l’action ; les points d’attaque.
II. — Comment agir.
1. Il faut parler, écrire, dénoncer, assainir, éduquer ou plutôt rééduquer, donner l’exemple, grouper et s’organiser. — 2. Il faut aussi favoriser les écrivains et les ouvrages amis de la famille. — 3. Il faut apprendre à reconnaître ceux qu’il faut aimer et ceux qu’il faut réprouver.
III. — Un dernier mot.