Page:Louis Bethléem - La littérature ennemie de la famille, Librairie Bloud & Gay, 1923.djvu/121

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J’aurais conscience de m’appesantir sur ce point : les exemples vivants sont d’un autre pouvoir que tous les discours. S’il me fallait démontrer pourquoi et comment il faut s’organiser, ce sont aux meilléures des associations familiales que j’emprunterais mes meilleurs arguments.

Après avoir indiqué quelques moyens d’action plus particulièrement propres à occuper les pères de famille isolés et les groupements locaux, il me resterait à étudier encore les grandes lignes du programme général. Mais je me sens arrêté par un scrupule analogue à celui que j’exprimais tout-à-l’heure. Il ne m’appartient pas en effet, de glisser des suggestions personnelles dans les hautes et sages directives de vos présidents et de vos chefs.

Je hasarde seulement un vœu. Je voudrais donc que l’article IV de la « Déclaration des droits » occupe une place principale, une place de choix, parmi les soucis, les délibérations et l’activité des dirigeants du Grand Quartier général des familles.

Les revendications qu’il affirme conditionnent en effet le sort de toutes les autres. Toutes les autres porteront en soi quelque chose de caduc et d’inachevé,