Page:Louis Bethléem - La littérature ennemie de la famille, Librairie Bloud & Gay, 1923.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nisent l’amour libre et la débauche, au mépris des droits de la famille et du respect des âmes.

Cette propagande malencontreuse et néfaste a, nous le savons, soulevé à diverses reprises, la réprobation du public honnête ; elle se soutient cependant, et nous devons, une fois de plus, exprimer ici bien haut, notre surprise et nos regrets, sinon notre indignation.

Le cas des quotidiens de Paris et de province vaut que nous le signalions avec un peu plus d’insistance.

Premièrement, les journaux, sauf d’honorables exceptions, ont accoutumé de prôner et de pousser, parfois au détriment de la littérature honnête, les romans et les œuvres dramatiques qui combattent la famille.

Tous les jours, ils consacrent une ou plusieurs colonnes aux spectacles les plus dépravants, aux exhibitions scandaleuses qui se produisent dans les lieux les plus interlopes, aux spectacles dits de curiosité et qui en réalité ne sont rien de moins que des excitations à la débauche.

Une ou plusieurs fois par semaine, ils appellent