Aller au contenu

Page:Louis Napoléon Bonaparte - Histoire de Jules César, tome 2, Plon 1865.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seuls auxquels il osât confier sa vie. Ambiorix échappait, mais le massacre de la légion de Sabinus était cruellement vengé par la dévastation du pays des Éburons !

Après cette expédition, César ramena à Durocortorum (Reims), ville principale des Rèmes, l’année diminuée de deux cohortes, perdues à Aduatuca. Il y convoqua l’assemblée de la Gaule et fit juger la conjuration des Sénonais et des Carnutes. Accon, chef de la révolte, fut condamné à mort et exécuté conformément à la vieille coutume romaine. Quelques autres, dans la crainte du même sort, prirent la fuite. On leur interdit le feu et l’eau (c’est-à-dire on les condamna à l’exil). César envoya deux légions en quartiers d’hiver sur la frontière des Trévires, deux chez les Lingons, et les six autres chez les Sénonais, à Agedincum (Sens). Ayant pourvu aux approvisionnements de l’armée, il se rendit en Italie[1].

  1. Guerre des Gaules, VI, xliv.