et les Éburons[1]. Dans le nord, l’élevage des bestiaux était la principale industrie[2], et les pâturages de la Belgique nourrissaient une race de chevaux excellents[3]. Au centre et au midi, des mines abondantes d’or, d’argent, de cuivre, de fer et de plomb, augmentaient la richesse du sol[4].
Le pays était, sans aucun doute, traversé par des chemins carrossables, puisque les Gaulois avaient un grand nombre de chariots de toute espèce[5], qu’il reste encore des vestiges de routes celtiques, et qu’enfin César signale l’existence de ponts sur l’Aisne[6], le Rhône[7], la Loire[8], l’Allier[9] et la Seine[10].
Il est difficile de connaître exactement le chiffre de la population ; cependant on peut présumer, d’après les contingents fournis par les différents États, qu’elle s’élevait à plus de sept millions d’âmes[11].
- ↑ « (Sugambri) primos Eburonum fines adeunt… non silvæ morantur. » (Guerre des Gaules, VI, xxxv.)
- ↑ Strabon, IV, p.163, éd. Didot.
- ↑ Guerre des Gaules, IV, ii.
- ↑ Strabon, III, p. 121 ; IV, 155, 170, édit. Didot.
- ↑ « Carpenta Gallorum. » (Florus, I, xiii). — « Plurima gallica (verba) valuerunt, ut reda ac petorritum. » (Quintilien, De institutione oratoria, liv. I, ch. v, 57). — « Petorritum enim est non ex Græcia dimidiatum, sed ortum transalpibus, nam est vox gallica. Id scriptum est in libro M. Varronis quarto decimo Rerum divinarum ; quo in loco Varro, quum de petorrito dixisset, esse id verbum gallicum dixit. » (Aulu-Gelle, XV, xxx). — « Petoritum et gallicum vehiculum esse, et nomen ejus dictum esse existimant a numero quatuor rotarum. Alii osce, quod hi quoque petora quatuor votent. Alii græce, sed αἰολιxῶς dictum. » (Festus, au mot Petoritum, p. 206, éd. Müller). — « Belgica esseda, gallicana vehicula. Nam Belga civitas est Galliæ, in qua hujusmodi vehiculi repertus est usus. » (Servius, Commentaires sur les Géorgiques de Virgile, livre III, vers 204. - César, Guerre des Gaules, IV, xxxiii et passim.)
- ↑ Guerre des Gaules, II, v.
- ↑ Guerre des Gaules, I, vii.
- ↑ Guerre des Gaules, VII, xi.
- ↑ Guerre des Gaules, VII, xxxiv, liii.
- ↑ Guerre des Gaules, VII, lviii.
- ↑ Le relevé de ces contingents est l’élément le plus positif sur lequel