Page:Louis Pergaud - Les Rustiques nouvelles villageoises, 1921.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

jetant son bol de tisane, repoussant les couvertures, sauta debout sur son lit, agitant les bras, gesticulant comme un fou, poussant des cris épouvantables, se débattant comme si on eût voulu le ligoter et protestant de toutes ses forces.

Distinctement, jusque dans la rue, on l’entendit hurler :

— Un satyre ! un satyre ! un satyre ! Et, sur le plancher, il s’affala comme une masse, raide et sans connaissance.