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commentaires sur la grammaire esperanto

agissent toujours ou souvent ainsi sans aucun inconvénient.

3° Le principe dont nous venons de nous occuper s’étend à l’infinitif présent (ou passé), complément d’un nom, d’un adjectif ou d’un participe-adjectif.

Exemples. — Le désir de mourir. La deziro morti. — La joie d’avoir vaincu. La ĝojo esti venkinta. — Le penchant à mentir. La inklino mensogi. — Avide d’apprendre. Avida lerni. — Porté à désobéir. Inklina malobei. — Habile à dissimuler. Lerta kaŝi. — Fatigué de marcher. Laca marŝi. — Dégoûté de voyager. Tedita vojagi. — Il serait bon de les avertir. Bone estus ilin averti. — Je crois préférable de partir tout de suite. Mi kredas, ke preferinde estas tuj foriri. — Je suis heureux de vous voir. Mi estas feliĉa vin vidi (on peut dire aussi : Mi estas feliĉa ke mi vin vidas).

4° Cependant les prépositions à ou de se traduisent par por, quand elles ont réellement le sens de pour.

Exemples. — Nous avons quelque chose à vous dire. Ni havas ion por diri al vi. — J’avais beaucoup à faire. Mi havis multe por fari. — Il vous donnera ce texte à traduire. Li donos al vi tiun ĉi tekston por traduki. — Qu’avez-vous encore à écrire ? Kion vi havas ankoraŭ por skribi ? — C’est bon à prendre. Tio ĉi estas bona por preni. — Chose facile à faire. Afero facila por fari ou afero facile farebla. — C’est difficile à comprendre. Tio estas malfacila por kompreni ou tio estas malfacile komprenabla. — Le temps de (pour) lire. La tempo por legi. — Quand le moment de partir fut arrivé… Kiam la momento por foriri alvenis… (ou aussi : kiam la momento de l’foriro alvenis… quand le moment du départ fut arrivé).