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Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/207

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personne ; mais c’était un boulet mort, et il n’en résulta aucun mal. Le lieutenant Palisser considérant comme un risque inutile de passer sous le feu des Chinois, les embarcations se mirent hors de portée, mouvement que l’ennemi prit pour une retraite, car il poussa aussitôt des cris de triomphe, agita ses drapeaux en signe de défi. Nos hommes, conduits par M. Olivier, eurent bientôt pris terre ; ils poursuivirent les Chinois de buissons en buissons et les chassèrent du village en leur tuant de neuf à douze des leurs. En explorant les maisons, on eut l’explication de leur résistance. On y trouva en grand nombre des bottes de thé, des balles de riz, etc., etc., qui avaient fait partie de la cargaison du Caldera. Cela fait, les embarcations vinrent rejoindre le steamer rapportant quelques-uns des canons (pièces de quatre de fabrique anglaise) pris aux Chinois. »

» La Lady-Mary-Wood retourna à Hong-Kong, le lundi, sans avoir accompli le principal objet de sa mission, c’est-à-dire la délivrance de Mme Fanny Loviot, emmenée par les pirates ; mais M. Caldwell, nous assure-t-on, pense qu’elle ne peut être que dans le voisinage de cette colonie, ou, dans tous les cas, de ce côté de Macao, et il espère avoir bientôt sur elle des renseignements qui lui permettront d’opérer sa délivrance.