Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/220

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sept jours. Le steamer stationne vingt-quatre heures pour prendre du charbon, ce qui permet aux passagers de descendre à terre et de visiter la ville, qui, outre les Malais, est en grande partie habitée par des Chinois et un petit nombre de négociants anglais.

De Singapore on va à Penang ; il faut trois jours ; le steamer s’arrête une demi-journée seulement pour prendre les lettres, mais ce temps suffit pour visiter ce délicieux coin de terre, où la végétation est si active et où les fruits les plus beaux sont en grande abondance.

Après huit jours de navigation on touche à Galle, île de Ceylan. Là tous les passagers descendent à terre ; les bagages sont transbordés sur un autre steamer. Le nombre des voyageurs n’est jamais considérable dans cette partie du continent ; nous étions trente-deux, en partie tous Anglais, et six ou huit Espagnols qui venaient des îles Philippines.

Le Malta continuant sa route sur Bombay, nous nous rembarquâmes, après deux jours de relâche et par conséquent de promenades, sur le Bentink, autre steamer de la Compagnie des Indes, qui devait nous conduire jusqu’à Suez. Mais avant d’y arriver on