Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/229

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le Chinois, mon compagnon d’infortune, entendit les pirates dire qu’un steamer était en vue et qu’il fallait faire des préparatifs pour se sauver à terre ; ils ne tardèrent pas, en effet, à s’échapper, nous laissant ainsi libres, et sans nous faire aucun mal. Pendant le temps que nous avons passé à bord de ce bateau, les pirates ont attaqué, la nuit, un bateau chinois, et, le lendemain, ils ont trafiqué de leur butin avec un autre bateau. De notre prison, nous entendîmes distinctement passer les marchandises d’un bateau à l’autre et compter l’argent. »

» Le steamer envoyé à la recherche des pirates, et qui a délivré la jeune dame et le Chinois, a détruit, avant de quitter ces parages pour revenir à Hong-Kong, trois villages occupés par les pirates. On croit qu’une nouvelle expédition de bâtiments de guerre sera spontanément dirigée contre les repaires où ces bandits se réunissent. »


PRESSE, 30 décembre 1854.

« Mademoiselle Fanny Loviot, qui avait été prise par des pirates, dans les mers de Chine, vient de rentrer en France, par Marseille, à bord du Valetta. »