Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/233

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le vice-consul français s’adressa au commandant de la station anglaise, sir William Hoste, et le pria, en l’absence de toutes forces françaises dans ces parages, d’envoyer un bâtiment à la recherche de Mlle Loviot. Sir William Hoste accéda avec empressement à cette demande et fit aussitôt partir quatre-vingts hommes de la corvette le Spartan, sous les ordres du second de ce bâtiment, le lieutenant de vaisseau Palisser, à bord du steamer the Lady Mary-Wood que les consignataires du Caldera avaient affrété dans le but de sauver la partie du chargement qui n’aurait pas encore été enlevée par les pirates.

» Le détachement des marins anglais rencontra les pirates, incendia un grand village où ils s’étaient retranchés, leur tua vingt hommes et leur prit quelques canons. Il surprit la jonque sur laquelle se trouvaient la captive ainsi que le négociant chinois, sévit énergiquement contre les bateaux et les villages qui servaient d’abri aux pirates, et revint à Hong-Kong dans la matinée du 19. La jeune femme était restée douze jours prisonnière de ces misérables mais l’espoir qu’ils avaient d’obtenir pour elle une riche rançon les avait empêchés de la maltraiter. »

FIN