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Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/232

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teaux échoués sur le rivage, et s’éloigna après avoir encloué les canons, à l’exception de six qu’il emporta comme trophée de sa victoire.

» Dans sa dépêche, sir William Hoste signala la bravoure et la bonne conduite des équipages, qui ont travaillé pendant douze heures, exposés à un soleil ardent : il fait aussi le plus grand éloge du lieutenant Palisser, qui, en quatre mois, a commandé cinq expéditions contre les pirates avec le même succès, et a détruit trois forts pourvues de dix-sept canons. »


LA PATRIE, 12 février 1855.
« Macao, 6 décembre.

» Le 6 octobre dernier, un navire chilien, le Caldera, parti la veille de San-Francisco, étant venu échouer, par suite de mauvais temps, près d’une des nombreuses îles situés au sud-ouest de Macao, fut attaqué et pillé par les pirates. Une jeune Française, Mlle Fanny Loviot se trouvait à bord ; les pirates la retinrent prisonnière ainsi qu’un autre passager, riche marchand chinois, et laissèrent partir le capitaine du bâtiment pour Hong-Kong, dans l’intention d’en obtenir une double rançon.

» Instruit de ces faits par le capitaine du Caldera,