Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/86

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voyait au loin, les fausses alertes qui venaient distraire ou inquiéter à chaque instant, nous déterminèrent enfin à repartir.

Il y avait un mois que j’étais en Chine lorsque le vice-consul me fit savoir qu’un navire allait mettre à la voile pour la Californie. Il eut l’extrême bonté de faire venir le capitaine, auquel il me recommanda particulièrement. Cet officier, nommé Rooney, lui engagea sa parole et lui promit d’avoir pour moi tous les égards possibles. Je remerciai M. Haskell de tout l’intérêt qu’il m’avait témoigné et j’allai, le cœur presque content, faire mes préparatifs de départ[1].

  1. M. Georges Haskell, remplissant les fonctions de vice-consul à Hong-Kong, était Américain ; il fut si noble et si digne plus tard, que je considère comme un devoir de dévoiler son origine.